COMPLÈTEMENT WAX ! UNE MARIÉE GRAPHIQUE.

Le tissu de coton aux motifs géométriques et colorés égaye nos tenues et nos intérieurs. Hollandais, anglais ou africain ? Retour sur les origines du wax.

Le wax, à qui l’on attribue souvent des origines strictement africaines, est en fait inspiré des batiks javanais. Ce sont donc les tissus indonésiens qui ont séduit, à la fin du XIXe siècle, les colons anglais et hollandais. S’appuyant sur les techniques d’impression javanaises, basées sur l’application d’une cire (wax en anglais), le wax naît dans des usines hollandaises. Les étoffes de coton aux motifs très colorés attirent alors les Européens et les Ghanéens qui combattent pour les Hollandais. C’est donc depuis le Ghana que le fameux tissu sera revendu dans toute l’Afrique. Coup de foudre ! Comme chaque pays africain voulut fabriquer son propre wax, les usines fleurirent ! Aujourd’hui, l’Afrique reste une référence pour le wax destiné au prêt-à-porter tandis que le wax hollandais est reconnu pour son excellence et son prestige avec des fabricants de renommée internationale.

De grands noms se sont mis à créer des motifs pour le wax, les grands couturiers comme le monde du prêt-à-porter invitent le wax dans leurs créations. En Afrique, les motifs ne sont pas uniquement esthétiques, ils forment un véritable langage pour les femmes africaines. Via leurs étoffes elles expriment leur statut social, leur état d’esprit et leur situation amoureuse. Ainsi, elles peuvent faire passer subtilement certains messages. Par exemple, le célèbre motif nommé “Mon mari est capable” signifie que l’épouse est fière de montrer que son mari est attentionné et aimant. Et oui, le wax est plus qu’un tissu éclatant et graphique c’est un véritable messager, un beau tissu qui se lit.

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Les coups de coeur inspirants de Sébastien Tesson.

Cultivant sobriété et élégance, Sébastien Tesson, le fondateur et directeur artistique de Maison Tesson, est fier de présenter une collection 2019 teintée de voyages et d’urbanité. Une thématique issue de toutes ses inspirations et découvertes qu’il partage ici.

+ Ethnic géométrique. De l’épure, des motifs géométriques mêlés à des tonalités douces.

+ Safari ultra chic. Bracelets, boubou, tout y est pour exprimer le safari urbain de cette saison !

+ 2 oeuvres picturales où l’Orient rencontre l’Occident.

La Jeune Fille à la Perle > Johannes Vermeer – 1665

Celle que l’on surnomme la “Joconde du Nord” avec son turban et sa perle à l’oreille. Peut-être une des filles de Vermeer, le mystère reste entier sur son identité. Un vrai chef d’oeuvre.

La Grande Odalisque > Jean-Auguste-Dominique Ingres – 1814

L’Odalisque désignait une femme qui servait le harem. Éventail, bijoux, turban… voilà la vision d’un Orient fantasmé avec minutie et sensualité. La beauté est recherchée sans souci des proportions réelles, pour  l’époque c’est novateur, on parle alors d’orientalisme onirique.

Son artiste : Kouka Ntadi > Paris

Le street artiste franco-congolais, Kouka Ntadi, développe son esprit artistique dans la rue avec le graffiti. Son travail est orienté sur l’essence de l’homme. Il fait naître en 2008 ses premiers guerriers Bantus, symbole de l’homme universel.